Moments singuliers de la vie ordinaire ...
de Claude PAVY
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Acerca del libro
Catalogue de l'exposition à la galerie adrian bondy
16 janvier - 9 février 2013
La mélodie humaine
Que penser d'un photographe qui, en 2012, se balade un Minolta SRT 101 autour du cou et s'obstine à dénicher les dernières bobines de sa pellicule préférée ? Qu'il est nostalgique des années 60, lorsque son appareil était en vogue ? Que c'est un farouche militant anti-numérique ?
Rien de cela, Claude Pavy est tout simplement bien dans son univers et l'assume, et utilise le matériel qui s'accorde à son regard. Un regard marqué par la tradition de la photo dite humaniste, celle des Doisneau, des Ronis, des Boubat. Des regards qui ont effectivement marqué une époque mais, si l'on en juge par les files d'attentes à leurs expositions, est plus que jamais d'actualité.
Les yeux que Claude porte sur le Monde placent en son centre l'être humain et, s'il n'y a pas de personnage sur une photo, on sent qu'il vient de sortir du cadre. Des rencontres d'un instant, ou des conversations (de bistrot, souvent !) dans une relation sincère et harmonieuse, qu'elle date d'hier ou d'il y a vingt ans. Ses portraits sont aussi des portraits de villes. Paris évidemment que Claude arpente sans relâche, avec une prédilection pour le Paris dans Paris, Belleville, la Butte aux Cailles ou la Mouff' autour de son QG Le Verre à pied. Mais il promène aussi son appareil dans d'autres univers au hasard des voyages, le Japon lui offrant quelques belles images.
Musicien, Claude Pavy joue avec virtuosité de la gamme du noir au blanc, des tonalités qui conviennent à merveille à ses sujets. Mais j'avoue un petit faible aussi pour ses photographies en couleur, dont il nous dévoile timidement quelques tirages tout en subtilité. Rendez-vous pris pour une prochaine exposition.
Philippe Durand Gerzaguet
Journaliste, créateur de Réponses Photo
16 janvier - 9 février 2013
La mélodie humaine
Que penser d'un photographe qui, en 2012, se balade un Minolta SRT 101 autour du cou et s'obstine à dénicher les dernières bobines de sa pellicule préférée ? Qu'il est nostalgique des années 60, lorsque son appareil était en vogue ? Que c'est un farouche militant anti-numérique ?
Rien de cela, Claude Pavy est tout simplement bien dans son univers et l'assume, et utilise le matériel qui s'accorde à son regard. Un regard marqué par la tradition de la photo dite humaniste, celle des Doisneau, des Ronis, des Boubat. Des regards qui ont effectivement marqué une époque mais, si l'on en juge par les files d'attentes à leurs expositions, est plus que jamais d'actualité.
Les yeux que Claude porte sur le Monde placent en son centre l'être humain et, s'il n'y a pas de personnage sur une photo, on sent qu'il vient de sortir du cadre. Des rencontres d'un instant, ou des conversations (de bistrot, souvent !) dans une relation sincère et harmonieuse, qu'elle date d'hier ou d'il y a vingt ans. Ses portraits sont aussi des portraits de villes. Paris évidemment que Claude arpente sans relâche, avec une prédilection pour le Paris dans Paris, Belleville, la Butte aux Cailles ou la Mouff' autour de son QG Le Verre à pied. Mais il promène aussi son appareil dans d'autres univers au hasard des voyages, le Japon lui offrant quelques belles images.
Musicien, Claude Pavy joue avec virtuosité de la gamme du noir au blanc, des tonalités qui conviennent à merveille à ses sujets. Mais j'avoue un petit faible aussi pour ses photographies en couleur, dont il nous dévoile timidement quelques tirages tout en subtilité. Rendez-vous pris pour une prochaine exposition.
Philippe Durand Gerzaguet
Journaliste, créateur de Réponses Photo
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